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Résumé de l'oeuvre St Julien, jeune noble provincial, a été élevé quelques temps par un prêtre aux principes très rigides. Ayant réintégré son foyer, il apprend que sa mère a trompé son mari et obtenu son pardon. St Julien, dégoûté par tant de laxisme, s'enfuit de chez lui presque sans ressources. En chemin, il rencontre la Princesse Cavalcanti qui règne sur une petit territoire que les grandes puissances alentour convoitent. La Princesse recueille St Julien et fait de lui son secrétaire intime. Pendant six mois, elle s'enferme avec St Julien dans un cabinet de travail afin d'élaborer des projets devant contribuer au bien être de son peuple. C'est une période très heureuse pour St Julien qui voue une grande estime à la Princesse. Mais vient le temps des réjouissances de la cour. St Julien est malheureux car il déteste les futilités. Il prête l'oreille à de vilains ragots que l'on colporte sur la Princesse. On dit que c'est une femme légère. Elle aurait fait assassiner, par caprice, un jeune homme, Max, que les dirigeants d'un état voisin voulait lui voir épouser. St Julien a pourtant du mal à croire à toutes ces histoires. Auprès de lui, la Princesse est l'image même de la femme vertueuse. Elle a un page, qui veut se venger d'elle parce qu'elle s'est refusée à lui et qui met de vilaines idées dans la tête de St Julien. Heureusement, ce dernier a rencontré, lors d'une promenade en montagne, un jeune étudiant nommé Spark, qui l'incite à faire plus confiance à la Princesse qu'à ceux qui médisent d'elle. Mais le page prouve à St Julien que la Princesse rend des visites nocturnes à Spark. St Julien décide de forcer la Princesse à avoir des relations intimes avec lui. Elle se défend avec succès et le fait enfermer au cachot. En pensant à la mort de Max, St Julien croit sa dernière heure arrivée. Au lieu de cela un messager lui révèle les secrets de la Princesse. Spark n'est autre que Max. Il avait fui la cour car il y était malheureux. Il s'était réfugié à Paris où il s'était consacré à l'étude. Plus tard, la Princesse l'avait retrouvé et l'avait épousé en secret, car Max voulait continuer à vivre dans l'anonymat. St Julien retourne auprès de ses parents et pardonne à sa mère. Il épouse une jeune fille de son pays. | |||||
Le début Par une belle journée, cheminait sur la route de Lyon à Avignon un jeune homme de bonne mine. Il se nommait Louis de Saint-Julien, et portait à bon droit le titre de comte, car il était d'une des meilleures familles de sa province. Néanmoins il allait à pied avec un petit sac sur le dos ; sa toilette était plus que modeste, et ses pieds enflaient d'heure en heure sous ses guêtres de cuir poudreux. | |||||
Les éditions Contemporaines : Editions Sercap, 1982 19e siècle : V. Magen 1834 - Félix Bonnaire 1837 - Perrotin, 1842 - Garnier Frères 1847 - Hetzel 1853, 1854 - Michel-Lévy frères 1857, 1863, 1869, 1870, 1878 - Calmann Lévy 1884, 1902... |