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Résumé de l'oeuvre Le Marquis de Morand a dédaigné les activités frivoles de sa classe pour se consacrer à ses terres. Il ne craint pas de travailler durement dans les champs avec ses ouvriers. Il a pourtant souhaité que son fils André reçoive une bonne éducation. Le jeune homme est d'une nature chétive, toute opposée à celle de son père, qui le considère un peu comme son souffre-douleur. André se sent mal à l'aise au château. Il aime se promener seul dans les champs. Un jour, il aperçoit une jeune fille à l'air doux, qui semble très absorbée par la cueillette de fleurs. André se sent très attiré par elle et il juge immédiatement qu'il s'agit d'une femme exceptionnelle. Le marquis de Morand incite son fils à sortir avec un jeune voisin, Joseph, qui aime bien les grisettes. André accepte car il espère retrouver la mystérieuse jeune fille des champs, dans la société que fréquente Joseph. En effet, ce dernier lui présente Geneviève. C'est une jeune artisane qui, contrairement à ses camarades, fuit la société des garçons. Elle crée des fleurs artificielles et élève son métier au niveau d'un art. André parvient à gagner sa sympathie en lui faisant partager son savoir sur la botanique puis sur bien d'autres sciences. Cependant, il lui rend visite en cachette, car il ne veut pas braver la colère de son père. Bien qu'elle n'ait commis aucune faute, la réputation de Geneviève est bientôt ternie par les visites clandestines d'André. La jeune fleuriste décide alors de quitter la ville où personne ne veut plus lui donner de travail. Joseph réussit à convaincre André de braver son père et de ramener Geneviève. Les deux jeunes gens vivent alors dans un complet dénuement et se marient, car Geneviève est enceinte. Joseph parvient à persuader le Marquis de Morand de recueillir les deux jeunes époux afin qu'ils ne réclament pas une partie de son patrimoine. Mais la vie au château, entre un beau-père brutal et un mari lâche, est un enfer pour Geneviève. Son enfant meurt avant de naître et elle décède à son tour. Etrangement, il n'y a que Joseph, le noceur, pour la pleurer vraiment. | |||||
Le début Il y a encore au fond de nos provinces de France un peu de vieille et bonne noblesse qui prend bravement son parti sur les vicissitudes politiques, là par générosité, ici par stoïcisme, ailleurs par apathie. Je sais d'anciens seigneurs qui portent des sabots, et boivent leur piquette sans se faire prier. Ils ne font plus ombrage à personne ; et si le présent n'est pas brillant pour eux, du moins n'ont-ils rien à craindre de l'avenir. | |||||
Les éditions Contemporaines : Editions d'Aujourd'hui 1976 (coll.Les Introuvables) Anciennes 19e siècle : Félix Bonnaire 1837 - Perrotin 1842 - Garnier frères 1847 - Hetzel 1852 - Hachette 1855, 1860 |