1821-1880 |
Le père de Gustave Flaubert était chirurgien-chef à l'hôpital de Rouen. Dans son foyer, l'ambiance était chaleureuse, on aimait bien rire, mais l'enfant Gustave Flaubert fut aussi impressionné par l'atmosphère de souffrance et de mort qui régnait à l'hôpital, ainsi que par tous les décès qui frappèrent sa famille. Il eut une santé nerveuse si délicate que son père renonça à le voir poursuivre ses études de droit. Il lui alloua assez d'argent pour vivre et une maison à Croisset. Ainsi doté, Gustave Flaubert put se consacrer à sa passion, la littérature. Il vécut toute sa vie en célibataire dans sa maison de Croisset, avec sa mère, jusqu'à ce qu'elle décède. Sa soeur Caroline, qu'il aimait profondément, était morte en laissant une petite fille, prénommée également Caroline. Il reporta toute son affection sur sa nièce, au point de se laisser dépouiller, vers la fin de sa vie, par un gendre peu scrupuleux. Gustave Flaubert eut une liaison assez orageuse avec Louise Colet. Un grand moment de sa vie fut son voyage en Orient. Contrairement à son grand ami, Maxime Du Camp, Gustave Flaubert méprisa toujours les honneurs (allant jusqu'à vouloir renoncer à publier ses oeuvres qu'il mettait de nombreuses années à réaliser). Le temps qu'il ne consacrait pas à son travail littéraire, Gustave Flaubert le voua à l'amitié souvent épistolaire, avec George Sand, notamment. Avant de mourir, il eut la joie d'assister au triomphe de son disciple, Guy de Maupassant. Ses oeuvres majeures sont : "Madame Bovary", "L'éducation sentimentale", "Salammbô", "La Tentation de Saint-Antoine", "Trois Contes", "Bouvard et Pécuchet". |